Comme vous l’aurez certainement compris, cet article vous permettra de mieux comprendre qui nous sommes, ce que nous faisons, et dans quel but.
Tout d’abord, Les Plumes de Majorelle est une association Rotary – Club Interact fondée par le lycée Notre Dame-Saint Sigisbert de Nancy en partenariat avec le Rotary Club Nancy Majorelle. Cette organisation a été mise en place par des professeurs et élèves motivés qui ont décidé de proposer ce projet, qui s’est finalement étendu aux classes de Première et Terminale Littéraires et Economiques.
Les Plumes de Majorelle ont deux objectifs.
Le premier est de récolter des fonds afin de lutter contre l’illettrisme dans notre région et plus particulièrement dans notre ville, Nancy, à travers différents ateliers et avec l’aide du Centre de Ressources en Illettrisme de Meurthe-&-Moselle.
Nous vous proposons alors de prendre conscience de l’ampleur de l’illettrisme, souvent sous-estimée, à travers ces quelques lignes…
» Qu’est-ce que l’illettrisme ? «
En France, environ 2 500 000 personnes âgées de 18 à 65 ans sont en situation d’illettrisme. Contrairement aux analphabètes, les illettrés ont suivi un cursus scolaire ; cependant, ils n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de l’écriture, de la lecture, du calcul, et des compétences de base permettant d’être autonomes dans la société. Dans cette situation, comment s’insérer dans le domaine professionnel ? Et dans la vie quotidienne, comment remplir les papiers administratifs, ou suivre la scolarité de son enfant ? Les causes du problème sont multiples. Souvent, des situations sociales ou familiales difficiles, un échec scolaire, peuvent entraîner un rejet de l’école. Trop longtemps endormies, les capacités finissent par s’éteindre.
» Comment lutter contre l’illettrisme ? «
La prévention de l’illettrisme commence dès la scolarité. L’Ecole assure une éducation complète et efficace, tout en mettant en place un suivi et des dispositifs d’aide pour les élèves les plus fragiles. Elle se poursuit auprès des adultes, notamment par l’intermédiaire des Greta (groupements d’établissements publics locaux d’enseignement) qui proposent des formations spécifiques pour les adultes en situation d’illettrisme.
Au sein de l’administration pénitentiaire, la question de l’illettrisme est également soulevée. Un plan d‘action a été mis en place, consistant à enseigner aux détenus les compétences de base permettant leur réinsertion dans la société.
Enfin, associations comme groupements d’intérêt public tels que l’ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme) sont engagées dans la lutte.Aujourd’hui, les lycéens se sensibilisent à leur tour à la condition des illettrés.
— Extrait de la Préface de notre recueil de nouvelles Sous les Grands Arbres par HUGUES Sandy, élève de Première ES.
Le second objectif, d’ordre international, vise à apporter une aide financière à l’école indienne Amar Jyoti où l’une de nos élèves de Terminale, MAILLET Solène, a été bénévole lors d’un voyage humanitaire.
L’école a été créée en 2002 par Rashmi Kant, un notaire attristé par les inégalités sociales de son pays, et reçoit actuellement soixante-quinze enfants âgés de 3 à 14 ans issus des bidonvilles alentours (pour plus d’informations, se référer au Compte Rendu de la première réunion).
Pour le moment, aucune autre association ne la soutient.
Elle dispose d’une page Facebook que nous vous invitons à suivre, et vient tout juste de démarrer une caisse de dons à laquelle tout le monde peut participer s’il le souhaite.
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Notre association se compose alors de deux caisses.
Tout l’argent que nous récolterons sera partagé équitablement et ainsi, nous supporterons de la même manière les deux projets.
Pour commencer, nous avons établi un recueil de nouvelles intitulé Sous les Grands Arbres, rédigé par nos étudiants de Terminale ainsi que de certains professeurs, que nous vendrons au prix de 6€. Il sera disponible courant Janvier 2016.
Nous espérons, grâce à ce recueil, réunir le maximum de fonds pour financer des ateliers pour lutter contre l’illettrisme, afin de leur permettre une vie dans laquelle le quotidien ne serait plus jalonné d’obstacles. Nous espérons pouvoir leur donner l’autonomie dont nous devrions tous disposer. Nous espérons, enfin, leur offrir une chance d’accès à l’égalité.
Les Plumes de Majorelle 